
Planétarium
Le08/07/2025
18h30
1h30
Premières images de l'observatoire Vera Rubin
Le 23 juin dernier, l’observatoire Vera C. Rubin situé au sommet du Cerro Pachon au Chili dévoilait ses premières images. Pour les scientifiques impliqués dans la conception de l’instrument et ceux qui seront amenés à utiliser ses données, ces premières lumières étaient un moment attendu. A quoi ressemblent ces premières images ? Qu'espère-t-on découvrir exactement avec cet instrument ? Comment la communauté scientifique française et notamment les chercheu.se.r.s grenoblois sont-ils impliqués ? Que représente un tel événement dans la vie d’un scientifique ? Venez découvrir les premières lueurs de l’observatoire Vera Rubin et échanger avec les scientifiques sous le dôme du planétarium de Cosmocité le mardi 8 juillet de 18h30 à 20h.
Evénement gratuit
Les intervenantes
- Manon Ramel, doctorante au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble, CNRS / IN2P3 - Cyrille Doux, chercheur au Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble, CNRS / IN2P3 Comment end
L’observatoire Vera C. Rubin
Situé au Chili, l’observatoire Vera C. Rubin dispose d’un télescope de nouvelle génération doté de la caméra digitale la plus grande jamais construite. Ce projet américain a pour objectif de cartographier l’Univers de façon inédite. Les données collectées permettront des avancées majeures en cosmologie, notamment dans l’étude de la matière et de l’énergie noire, deux composantes mystérieuses de notre univers. Le programme LSST promet une exploration approfondie du ciel, nuit après nuit, pendant au moins dix ans.
L’implication des scientifiques grenoblois
Bien que basé aux États-Unis, le projet bénéficie d’une collaboration internationale à grande échelle. Environ 25 % de l’apport scientifique vient de chercheurs français, dont ceux du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie (LPSC) à Grenoble. Le laboratoire est investi dans le projet depuis 2009 et a contribué à la conception et à la construction de plusieurs éléments clés comme le chargeur de filtres de la caméra ou encore des bancs d’étalonnage électro-optiques utilisés pour sa caractérisation. De plus, les scientifiques sont également impliqués dans la préparation de l’exploitation cosmologique des données du relevé LSST. L’arrivée des premières lumières est donc aussi un aboutissement pour cette équipe impliquée dans cette grande aventure scientifique.
L'observatoire Vera C. Rubin au sommet du Cerro Pachón (Chili) se lance en 2025 dans une campagne d'observation de 10 ans sur le ciel austral. Chaque nuit, son télescope de 8,4 mètres pointera sur le ciel la plus grande caméra du monde. Une conférence donnée par Cécille Roucelle, enseignante chercheuse au Laboratoire Astroparticule et Cosmologie, dans le cadre des Rencontres du ciel et de l'espace 2024.